Philippe Lesgourgues, Directeur des éditions de l’Édune et André Delobel pour le CRILJ”
Création des éditions de l’Édune en mars 2006.
Avant d’être éditeur, M. Lesgourgues était maquettitste. Il a souhaité poursuivre son activité en créant cette maison d’édition. À l’occasion d’ un salon régional, il a créé l’Édune, en présentant les 3 premiers livres.
La création fut une aventure formidable, ponctuée de rencontres.
Au début de son existence, l’Édune donne davantage d’importance au texte puis la maison d’édition accorde de plus en pus d’importance à l’image, , notamment avec la collection de l’Abécédaire.
Cette collection “ l’Abécédaire”est née d’une idée de Régis Lejonc. Il propose le concept de la collection , c’est à dire “un album par lettre”. Ensemble ils développent le projet , Aujourdh’ui, la collection est constituée de 20 albums. L’enjeu était énorme à l’époque pour l‘Édune ( à la fois éditorial et économique car à ce moment là, l’Édune avait seulement 1 an d’existence). Grâce à la qualité de la collection, les albums connaissent un succés et constituent maintenant la vitrine des éditions de l’Édune.
Collection Tabous : pour cette collection, l’Édune a fait le choix d’aborder des thèmes forts très peu ou pas abordés ( la maladie chez l’enfant, la grève, le déni de grossesse) .
Franck Prévot publie son premier livre chez l’Édune “Papa contre Trucman”.
Puis il propose un recueil de pensées. “ Les pensées sont des fleurs comme les autres. Très vite, Franck Prévot a envie de publier d’autres recueils de pensées donc de créer une collection. Cette collection est “pour le plaisir”, on y joue avec les mots dans des genres très différents. Un recueil est conçu par un auteur different et un illustrateur different , d’où une grande variété et une grande richesse.
Franck Prévot apprécie la liberté de l’éditeur qui a donné “carte blanche”. Il explique ses idées, met en oeuvre ses idées dans cet espace de liberté.
Question d’André Delobel pour conclure :
– Que peut –on souhaiter à cette maison d’édition ?
Réponse de Philippe Lesgourgues:
-Continuer à produire des livres, garder la confiance des auteurs, illustrateurs, libraires,
bibliothécaires. Continuer dans cet esprit de “thème fort”, ne pas décevoir les lecteurs. C’est un vrai challenge : continuer à surprendre. Communiquer le plus possible avec les métiers de la jeunesse. Être présent sur les salons, en contact avec les enfants, être à leur écoute, pour leur proposer des albums qui leur correspondent.
– Avez-vous un projet numérique ?
– L’idée d’un développement numérique est présente depuis longtemps dans les projets de l’Édune. Mais cela pose des difficultées : développement onéreux et cher en temps pour l’élaboration du projet. L’idée serait de développer un produit spécifique qui inclut un produit papier et un produit numérique.
À suivre…