« Le regard des princes à minuit » d’Erik l’Homme
La chevalerie était-elle encore possible dans notre monde ?
Telle est la question qu’Erik l’Homme nous pose tout au long de ce court et beau récit.
Le livre se présente sous la forme de nouvelles, chacune en deux parties : la première a lieu aujourd’hui, la seconde est une référence à un ouvrage du moyen âge.
La première nouvelle, sûrement ma préférée, est très surprenante. Le personnage que l’on suit a un rencard mais son amie lui a demandé de venir en costard … On suit les interrogations du jeune homme se demandant ce qui peut bien l’attendre.
Cela dépassera tout ce qu’il a pu imaginer : une danse originaire de Pologne et du 16ème siècle, la mazurka. Et le voilà, Faustine dans ses bras, à danser sur un parking en compagnie de quelques autres couples, à la lumière des phares des voitures, au son du violon, au rythme de la musique.
Ensuite vient le parallèle avec « Les Sept Bacheliers ou l’Epreuve périlleuse » de Cosme d’Aleyrac, un texte de 1190. Il parle d’un chevalier qui découvre une jeune fille magnifique et qui, sans la connaître, lui propose son bras.
Tout l’ouvrage d’Erik l’Homme est poétique, mystérieux.
Il nous prouve que les valeurs des chevaliers n’ont pas disparues, qu’elles sont toujours autour de nous, sans que l’on s’en rende compte.
Conclusion
Erik l’Homme nous offre là un beau récit, parlant de courage, d’héroïsme, de générosité. C’est beau et poétique, le livre se termine trop vite.