À partir de 10 ans
Thèmes : Fantaisie- Imaginaire
Condensé pour pressés : Le chien d’Albert s’interroge sur son maître, il ne comprend pas ses silences, ses hésitations, ses envies de rester coucher, ses goûts culinaires. Il ne sait pas tout ce qui se passe dans la tête d’Albert. Il ne peut imaginer ce foisonnement de verbes, d’images, ce télescopage d’idées et d’émotions. Derrière ce visage placide, entre ses deux oreilles, la tête d’ Albert bouillonne d’activités muettes.
Annie ERNAUX
Après des études supérieures de psychologie à Montpellier, elle écrit longtemps pour la publicité et la presse, avant de publier un premier album pour la jeunesse en 1993. En marge de son travail d’auteur, Annie Agopian anime des rencontres lectures en milieu scolaire ; des ateliers d’écriture pour enfants, adolescents et adultes ; ainsi que des ateliers pour des patients souffrant de troubles anxieux, des personnes âgées, des jeunes en insertion.
Carole CHAIX
(invitée d’honneur de ce 31è Salon)
Pour la découvrir, rendez-vous sur son exposition, à l’église Saint Etienne à Beaugency. O.V.N.I vous attend.
CRITIQUE
Dans cet album, nous suivons deux personnages, Albert et son chien, qui vivent chacun dans un univers décalé. Nous sommes dans la tête du chien puis dans celle d’Albert. Le chien nous parle de son maître et Albert nous livre ses pensées, ses émotions, ses rêves.
Le monde d’Albert flotte comme un radeau sur les pages. Il a parfois des roulettes ou des poulies reliées par un fil qui court le long des pages. Il est rempli d’objets insolites posés de guingois, de petits arbres au feuillage coloré.
Dans la tête d’Albert, ça gazouille, ça turbine, ça échafaude, ça cogite, ça dérape, ça s’interroge, ça bouillonne, ça menace d’exploser. A toutes ces phrases construites au présent à la première personne du singulier, correspondent des illustrations, dans le crâne dévoilé d’Albert, il n’y pas que les mots qui foisonnent mais aussi les images : des têtes gigognes qui s’emboîtent, un dépliant de cartes de St Valentin, des spaghettis envahisseurs, des rouages et des compartiments bien garnis. Les couleurs s’invitent dans ces dessins en noir sur fond blanc. Des branches, des feuilles, des fleurs envahissent les pages. Des oiseaux jaunes sautillent d’un monde à l’autre.
Pour prendre conscience que chacun promène dans sa tête un monde qui reste secret !
Catherine.
Albums de littérature jeunesse qui appartiennent
d’abord à la littérature, je suis ravie de me perdre dans
vos images. Surprise à chaque page, j’ai aimé ces constructions
étranges qui grincent en silence.
LE SALON COMMENCE DEMAIN !